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Dans le carquois
20 juillet 2009

-> Vu HARRY POTTER ET LE PRINCE DE SANG-MÊLÉ

-> Vu HARRY POTTER ET LE PRINCE DE SANG-MÊLÉ de David Yates.
Harry_Potter_et_le_Prince_de_Sang_M_l_Sixième film tiré des livre de J.K. Rowling. Indubitablement le moins bon. Jusqu'ici, le savoir-faire hollywoodien avait prévalu et permis aux films d'être des divertissements agréable à regarder, jamais ennuyeux. Ici, l'ennui commence à gagner dès le début du film, avec des scènes d'exposition longues comme un jour sans pain, mais surtout un manque flagrant d'enjeu. Les méchants sorciers qui débarque dans le monde Moldus en tout début ? On en perd la trace durant les trois-quart du film. Drago Malefoy a une terrible mission à accomplir dont il ne sait pas s'il en sera capable ? On ne voit pas trop en quoi faire joujou avec une grosse boite le tourmente à ce point. Pire que tout, le fameux Prince de Sang-Mêlé qui donne son titre au film ? Tout le monde dans l'école s'en bat royalement la race. Sa révélation ne viendra qu'en toute fin de film, au détour d'une pauvre ligne de dialogue, avec pour seul écho,  l'énorme « Et alors ? » qui doit réverbéré dans l'ensemble des crânes des spectateurs assis dans la salle...
Non, Voldemort, son passé, la menace des sorciers qui sont à son service, l'important secret du nouveau professeur, les tourments de Malefoy, tout ça, c'est du pipi de chat à coté de la grande affaire de ce sixième opus, l'amour. Car, au final, c'est bien à une comédie romantique auquel on a droit, avec triangle amoureux à tous les étages, grosses larmes,  filtres d'amour et gags à deux balles. Parait-il que le livre original (très mal adapté, tous les avis semblent convergés là-dessus) est beaucoup plus sombre, tendu et violent. Las, sans doute effrayé par la possibilité de devoir empêcher les petits nenfants de venir voir leur film et de se couper d'un public potentiel, producteurs et scénaristes ont voulu mettre en avant les affres adolescents, les sentiments humains. Une optique plutôt louable à la rigueur, d'autant que la conclusion du film est, sur le papier, un tire-larmes garanti en terme d'émotions. Et bien même pas. Avec la lourdeur d'un pachyderme, le réalisateur David Yates tente de nous faire passer l'amour filial qui unit Dumbledore à Harry à coup de gros plan de mains sur les épaules et d'une mission-suicide, matinée de supplice de Tantale, au cœur d'une grotte, tout ça pour se vautrer comme une merde dans les scènes finales, avec une mort traitée par dessus la jambe, et sans la moindre trace de sensibilité.  Tout au plus, on nous pose les bases de ce que sera l'intrigue des deux derniers films, la quête des morceaux d'âme de Voldemort. Une bonne vieille chasse au McGuffin qui devrait permettre à Yates de pondre des films un peu plus trépidants que ce Prince de Sang-Mêlé, très, très décevant.

PS: Chronic'Art publie une critique très méchante du film. Et j'aime bien quand Chronic'Art  est  méchant. Surtout quand je suis d'accord :-) . Et sur Pulp Club non plus, on n'est pas content.



Plus d'infos sur ce film

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Commentaires
L
Tout le monde a descendu ce film. Mais ses détracteurs ont-ils lu le livre ?<br /> Moi j'ai passé un bon moment, l'adaptation est fidèle (quand ce n'est pas le cas, on crie à l'outrage).<br /> Seule critique : ayant bénéficié d'un an de post-prod supplémentaire grâce à Batman, l'équipe des effets numériques aurait pu en profiter pour fignoler un peu (le pont à Londres en 3D, la main brûlée de Dumbledore, le rocher en pleine mer sans embruns... tout ça ne fait pas bien pro)
L
M'étonne pas. Là, pour le coup, le bouche-à-oreille risque d'être fatal...
R
Surtout quand on sait que cette blague a coûté 235 millions de $... enfin après une première semaine de recettes stratosphériques il s'écroule trés rapidement.
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