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Dans le carquois
7 juin 2009

-> Viens de voir TERMINATOR RENAISSANCE.

Terminator_RenaissanceC'est un peu un rêve de gamin cinéphile que de voir un film se déroulant entièrement dans le futur apocalyptique  dont on ne voyait que des bribes dans les deux premiers films de James Cameron. La technologie des effets spéciaux ayant fait des bonds en avant phénoménaux, les images de synthèse permettent maintenant l'utilisation intensive de robots. Ironie du sort. Parce qu'il aurait coûté trop cher d'animer un robot durant tout un film en 1982, on choisit d'en faire un cyborg, permettant à un acteur, Arnold Schwarzenegger, de faire semblant d'être une machine. Le mythique exo-squelette n'apparaissant que quelques minutes en fin de film, comme point d'orgue. Presque trente ans plus tard, c'est l'exo-squelette qu'on voit le plus tandis que la prouesse, c'est de montrer Arnold Schwarzenegger en image de synthèse car il n'a pas mis les pieds sur aucun plateau de tournage du film, trop occupé qu'il est à son poste de gouverneur de Californie !
Pour autant, était-ce bien utile que de revenir sur le fameux futur post-Judgement Day ? Certes, on y découvre plein de nouveaux petits joujoux technologique qui feront la joie des vendeurs de figurines, mais au-delà, le film n'apporte pas grand chose. Le film se contente en effet de jouer sur le postulat de base des deux premiers Terminator, à savoir le paradoxe temporel qui fait mal au crâne. Pour pouvoir naître et vaincre Skynet, John Connor doit sauver un jeune ado, Kyle Reese, afin de pouvoir l'envoyer plus tard dans le passé et qu'il puisse devenir son père. S'ensuit une nouvelle fois le même schéma, un protecteur (Connor) doit protéger une cible (Reese) d'un Terminator. On n'a beau changer les noms, la trame reste la même. Seule différence, le personnage de Marcus. Le cerveau et le cœur d'un être humain dans le corps d'un Terminator, créé pour infiltrer la Resistance, mais qui va se découvrir une âme. Personnage tragique qui apporte un peu de nouveauté et qui est vraiment le cœur du film, mais qui se se fait quand même expédié comme une merde par les scénaristes dans l'épilogue. Dommage donc. Sinon, McG arrive à nous faire oublier qu'il fut le réal des deux CHARLIE'S ANGEL (sauf peut-être pour la scène de l'hélicoptère), ce qui n'est pas un mince exploit !

Plus d'infos sur ce film

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