Toujours vert !!
->Vu GRAN TORINO de
Clint Eatswood.
Il paraîtrait que ce
serait le dernier film de Clint en tant qu'acteur. Et ça ressemble
effectivement à un dernier tour de piste. Soit Walt KowalskiKowalski, un
vieux réac bougon qui vient de perdre sa femme et qui grommelle
contre tous ces chinetoques qui viennent envahir son quartier. Soit
une famille desdits asiatiques aux prises avec un gang des rues. Soit
le jeune fils de la famille que le vieux bougon prend sous son aile
pour en faire un homme à l'ancienne. Soit le viol de la jeune ado de
la famille par le dit gang. Soit le fils qui crie vengeance et
demande l'aide de son protecteur. Et que croyait-il qu'il arriva
?
Rien de ce que vous pensez. C'est tout la beauté de ce film.
Pour sa dernière à l'écran, Clint se met en scène tel qu'on le
connaît: en flingueur pas commode. KowalskiKowalski, c'est l'inspecteur Harry
à la retraite. Durant tout le film, il nous emmene par les clichés.
Dialogue, situations, tout fait penser à un vigilante
flick comme lui et Charles Bronson en
ont tournés à la pelle durant les années 70 et 80. On sait, on
espère, on veut que le vieux soldat de la Guerre de Corée, le
bouffeur de cureton, le fumeur de Malbos dégueulasse va reprendre
une dernière fois les armes pour un dernier baroud d'honneur, les
armes à la main. Tout le film y tend, pour mieux se désamorcer.
Certes, la carthasis se fait dans le feu et le sang, mais Papy Clint
a un autre message à faire passer.
GRAN TORINO, un film
testament, une boucle qui se referme sur une carrière
cinématographique impressionnante et admirable. Clint ne renie rien.
Il a appris et nous enseigne maintenant.