- Ah, tu l'as pas vu venir, celle-là, hein ? ->
Il y a des petits plaisirs simples dans la vie d'un amateur de ciné. Celui de se faire embarquer dans une histoire par le bout du nez, de renter dedans sans se soucier de logique ou de crédibilité, et de se faire avoir en beauté par un twist de la mort qui tue. Ce qui est arrivé en allant voir SAW II (voir içi pour le premier). Le Tueur au Puzzle (Tobin Bell) is back in town, toujours plus sadique et pervers que jamais. Son modus operandi n'a pas changé: il kidnappe des gens et les met dans une situation qui les oblige à faire quelque chose d'horrible pour survivre. Sauf que cette fois, il laisse un message à l'inspecteur Eric Matthews (Donnie « Boomtown »Whalberg) et un indice gros comme une maison. Et donc, au bout du premier quart d'heure de film, le tueur est encerclé par une dizaine de gros bourrins du SWAT. Evidemment, il y a anguille sous roche et notre roublard ami a concocté un piége bien salaud à Matthews. Il a kidnappé son fils pour le coller -parmi d'autres- dans une maison crasseuse et bien verrouillée. Pour corser l'affaire, il les expose à un gaz neuro-toxique qui les tuera dans les deux heures, sauf s'ils trouvent les antidotes disséminés un peu partout dans la baraque, mais bien gardés par des piéges. Tout cela, les flics le suivent sur des moniteurs, impuissants à localiser la maison. Matthews doit donc jouer selon les régles du tueur pour sauver son fils. La suite, c'est une succession de morts cradingues et de révélations qui font monter l'adrénaline, juste avant le twist final qu'on ne devine que quelques secondes avant qu'il n'arrive. Très fort. Le seul hic, c'est qu'il faut avoir vu le premier pour apprécier toute la saveur de la chose, ce qui est un peu dommage pour le spectateur de passage, on en conviendra..