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Dans le carquois
17 novembre 2005

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And now, ladies and gentlemen, les comics:

gotham_central_33GOTHAM CENTRAL 33-36 (DC comics): Dernière histoire commune de Greg Rucka et Ed Brubaker sur la série puisque Brubaker a ensuite emigré vers le concurrent, notamment pour animer DAREDEVIL. Un peu le chant du cygne pour la série puisqu'on vient d'annoncer son arrêt au numéro 40, Rucka déclarant forfait. Dans ces épisodes, on part d'un pitch intéressant. Dans une ruelle de Gotham, on découvre le cadavre d'un jeune garçon portant le costume de Robin. S'agit-il du partenaire de Batman ? Alors que les relations entre Batman et le GCPD sont éxecrables, un tel point de départ aurait pu donner lieu à une intense confrontation entre la police et le justicier sur la responsabilité d'entraîner un mineur dans une croisade de combat contre le crime. Hélas, très vite, il est acquis qu'il ne s'agit pas du véritable Robin et on part sur une banale enquête contre un tueur en série (dont l'identité est assez vite percé par le lecteur en plus !). La saga "Dead Robin" a donc un peu l'effet d'un pétard mouillé, absolument pas représentative de la qualité générale du titre.

10562DAMN NATION 1-3 (Dark Horse): Les États-Unis sont atteint par un virus qui transforme une large partie du pays en zombies. Devenu inhabitable, le pays est abandonné et le gouvernement américain est maintenant hébergé à Londres. Mais un appel de détresse fait renaître l'espoir. En plein coeur du territoire controlé par les zombies, un savant a mis au point le vaccin contre le virus. Une équipe de GI et de militaires anglais est donc montée pour évacuer le bon docteur. Évidemment, rien ne va se passer comme prévu... Ça a un air de déjà vu, vous trouvez ? Et bien, vous avez raison. On aura rarement vu un tel alignement de lieux communs et de clichés en 3 petits épisodes. Car il y a bien un traître dans le groupe de militaire, il y a bien un enfant dans le lot des gens à sauver, et le bon docteur va bien en mourir en dévoilant la véritable nature du vaccin. Même pas digne d'un scénario de Direct-to-video. Heureusement que les planches peintes de Jason Alexander sont maitrisées et vous posent une ambiance glauque en moins de deux parce que sinon, cette mini-série serait imbitable !

bprd1plague_frogsB.P.R.D: A PLAGUE OF FROGS 1-5 (Dark Horse): Y a des fois où, si on n'était un peu plus souple, on se botterait le cul façon yogi des Indes. Voilà une mini-série qui trainait sur ma pile depuis un bon moment et décidément,en lorgnant la couv' du 1, j'avais du mal à me décider à la lire. Et puis, bon, finalement, je m'y mets. Et là, la claque ! Ce derivé de HELLBOY met en scène les membres du B.P.R.D, le bureau fédéral en charge des affaires paranormales. Ils sont içi confrontés à des démons reptiliens qui contrôle une ville. Dans l'ambiance, on est en plein Cauchemar d'Innsmouth de Lovecraft. Les dessins de Guy Davis sont magnifiques, tellement que Mignola a le bon goût de se taire dans le dernier épisode laissant les planches muettes de son dessinateur racontaient les origines fascinantes d'Abe Sapien. Et dire que je n'ai pas pris les mini-séries suivantes !

n59103ORBITER (Vertigo/DC Comics): Dans un futur proche, l'exploration spatiale a été abandonné suite à la disparition mystérieuse d'une navette dix ans auparavant. Cap Kennedy n'est maintenant plus qu'un vaste bidonville. C'est pourtant là que va s'écraser la navette disparue. Une navette qui n'a quasiment pas souffert du temps passé, tout comme son pilote. Trois spécialistes (un jeune physicien, une psy et une astronaute qui n'a jamais pu voler) vont devoir mener l'enquête pour comprendre ce qui s'est passé. Après l'excellente mini-série MINISTRY OF SPACE, on savait que Warren Ellis était un fan de la conquête spatiale. Il nous le prouve une fois de plus avec ce Graphic Novel illustré par Colleen Doran. Içi, par l'once d'un gramme du cynisme habituel dont fait preuve Ellis habituellement, mieux, il n'y a même pas de complot dans cette histoire ! A travers son intrigue, Ellis nous parle tout simplement de la beauté, du rêve apporté par l'espace. Pour lui, aucun doute, l'homme y a sa place. Par contre, un poil décu par le dessin de Doran qui, tout en étant efficace, n'apporte finalement pas grand chose de plus.

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