Sommes-nous dans une époque de réductions des libertés ?
C'etait le sujet du débat du Café-Citoyen qui s'est déroulé hier soir. A la base, le sujet avait été choisi en réaction aux diverses infos qui avaient circulées comme l'affaire Gaccio, cet humoriste surveillé par sa propre boite ou Smart (vous savez, le petit pot de yaourt sur roues) qui a été condammé par un tribunal à cause de mini-caméras installés dans les vestiaires des empoyés. Sans compter la CNIL s'opposant au fichage de tous les personnes qui voyagent vers les Etats-Unis et le projet de micro-puces dans nos futurs cartes d'identités. Autant de petites cornes à nos libertés qui finissent par froisser complétement le Contrat Social ! Le sujet a pourtant dévié durant une bonne partie du débat sur la conception actuelle de la liberté héritée de la Déclaration des Droits de l'Homme. Une conception bourgeoise, selon l'intervenant, puisqu'il s'agit d'une liberté individuelle qui ne trouve de limites que par celle des autres (les Autres, ces enculés qui vous font rien qu'a respirer votre bon air et pire, qui sont en concurrence -"libre et non faussée" si possible- avec vous). Une liberté égoiste par opposition avec une autre liberté, politique, collective, fraternelle... Puis, finalement, on est revenu sur l'actualité en constatant notamment que la pensée unique, celle de l'élite, tend à être liberticide puisqu'elle exclu les avis divergents. J'en profite pour placer un article très intéressant et bien nerveux sur ces "leaders d'opinions" qu'on appelle éditorialiste et dégoté par ma citoyenne fouineuse en chef préférée: Psyché.
Le prochain thème de débat sera: 'L'intérêt peut-il fonder le lien social ?"